Espiègle : origine, sens et malice joyeuse
Le mot espiègle vient d’un personnage de la littérature populaire allemande du XVIe siècle : Till Eulenspiegel.
Ce héros, à la fois bouffon et farceur, est resté célèbre pour ses tours malicieux, souvent impertinents mais jamais méchants.
C’est tout naturellement que l’adjectif espiègle a fini par désigner, en français, une personne vive, malicieuse… mais toujours inoffensive.
Des exemples pour tout comprendre
On utilise espiègle principalement pour qualifier un enfant au comportement amusant, vif, un peu provocateur mais sans réelle méchanceté.
Synonymes courants :
coquin, malin, farceur, polisson, fripon, vif
Synonymes plus littéraires ou rares :
lutin, badin, mutin
Exemples d’usage :
• Un regard espiègle
• Une humeur espiègle
Une chouette et un miroir
Le nom Eulenspiegel, en allemand, se compose de :
Eule : la chouette
Spiegel : le miroir
Ces deux symboles sont d’ailleurs associés au personnage :
la chouette pour l’astuce, le miroir pour le reflet qu’il tend à la société avec ses farces.
Mots de la même famille
Une espièglerie : un acte malicieux, une farce gentille.
Exemple : il riait des espiègleries de sa sœur.Espièglement, l’adverbe :
Exemple : elle le regardait espièglement, les yeux pleins de malice.
A retenir
Le mot espiègle qualifie une personne (souvent un enfant) vive, malicieuse, farceuse, mais toujours avec légèreté et sans intention de nuire.
Issu d’un personnage farceur allemand, espiègle évoque la ruse joyeuse et les petites provocations amusantes.
Un mot pétillant… comme un sourire en coin.