Décortiquons le mot « paradoxe »

Table des matières

Paradoxe : origine, sens et usage

L'origine du mot

Le mot paradoxe vient du grec, formé à partir de :

  • para : « à côté »

  • doxa : « opinion », « croyance », « dogme », ou « ce à quoi on s’attend »

Le paradoxe désigne donc, à l’origine, ce qui est contraire à l’opinion commune.

Sens et usages

En français moderne, un paradoxe est :

  • ce qui surprend,

  • ce qui est inattendu,

  • ce qui est illogique.

Il est synonyme d’absurdité, de bizarrerie, ou de contradiction.

Exemples :

  • Dire qu’on refuse la modernité tout en s’achetant le dernier smartphone : c’est un paradoxe.

  • Le problème de l’œuf et de la poule est un paradoxe célèbre.

  • En logique ou en philosophie des sciences, de nombreux paradoxes sont étudiés.

Le plus connu :
Le paradoxe du menteur : « J’affirme que je mens. »
→ Soit je mens, alors je dis vrai.
→ Soit je dis vrai, alors je mens.
Dans tous les cas : contradiction.

Orthographe

Le mot paradoxe s’écrit avec un x, et non un s.

Dans la même famille

  • paradoxal (adjectif) → une situation paradoxale, un raisonnement paradoxal.
    Exemple : le sommeil paradoxal, un stade du sommeil.

  • paradoxalement (adverbe)

A retenir

Un paradoxe est une idée contraire à l’opinion commune, qui provoque la surprise ou la contradiction.
On parle de raisonnement paradoxal, de situation paradoxale, ou encore de sommeil paradoxal.

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