Les voyelles nasales EN, ON, IN devant B, M et P

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Dans quels cas une voyelle nasale s’écrit-elle avec un M et non avec un N ?

La règle

Les 4 voyelles nasales : [ɑ̃], [ɔ̃], [ɛ̃] (d’instinct) et [œ̃] (de parfum), s’écrivent avec un M lorsqu’elles précèdent les lettres B, M ou P.

Exemples : ambigu (A, M, B, I, G, U), nombreux avec OM, immangeable avec IMM, ou encore campagne, exemple, simple, humble.

Attention !

Cette règle concerne aussi les cas où le P qui suit la voyelle nasale se trouve en fin de mot
et ne se prononce pas :
un champ, un camp s’écrivent -AMP.

Les exceptions

Les exceptions à cette règle sont assez peu nombreuses.

On trouve la lettre N devant un B dans les mots :
bonbon (B, O, N, B, O, N),
bonbec (B, O, N, B, E, C),
ainsi que bonbonne et bonbonnière (boîte à bonbons).

On trouve la lettre N devant un M dans les mots :
néanmoins, mainmise (ex. : la mainmise sur un territoire).

On trouve la lettre N devant un P dans les mots :
embonpoint (avec successivement MB et NP, une partie suit la règle, l’autre non), nonpareil (« qui n’a pas son pareil »), perlimpinpin (poudre vendue par les charlatans), avec là encore les deux cas de figure dans le même mot (P, E, R, L, I, M, P, I, N, P, I, N).

D'autres exceptions

Pour être complet :

  • en ce qui concerne un N devant un B :
    monbazillac (un vin), sainbois (une plante), hanbalisme (courant religieux).

  • en ce qui concerne un N devant un M :
    mainmorte (terme de droit ; l’expression « ne pas y aller de main morte » s’écrit en deux mots),
    panmixie (mode de reproduction, en biologie).

  • en ce qui concerne un N devant un P :
    panpan (dans « panpan cucul »),
    panpsychisme (doctrine philosophique),
    rantanplan (bruit du roulement de tambour).

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Autres règles d'orthographe

Pluriel des noms se terminant par -AL

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