Dans quels cas emploie-t-on le tréma ?

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À quoi sert le tréma ? Dans quels cas l’emploie-t-on ?

La règle

Dans un groupe de deux voyelles, le tréma se place sur l’une d’elles pour marquer qu’elles se prononcent séparément. On le trouve sur les voyelles ie et u.

Des exemples

On trouve un tréma sur i dans des mots comme maïs, qu’on ne prononce donc pas [mɛ], héroïque, qu’on ne prononce donc pas *[eʁwak], dans tous les mots en oïde, comme hémorroïde, dans des dérivés de mots en ohéroïneghettoïser, et encore dans la conjugaison des verbes haïr et ouïr : il haïssaithai tréma, j’ai ouï une histoire à ce sujetoui tréma.

Le e tréma se retrouve dans NoëlIsraëlcanoë. On l’utilisait autrefois dans poème, où il a été supplanté par l’accent grave, celui-ci pouvant aussi jouer le rôle de séparateur de deux voyelles.

Quant au u tréma, depuis les rectifications orthographiques de 1990, on le rencontre dans aigüe, ambigüe (au féminin), gu tréma, eambigüitécontigüitégu tréma, i, et cetera.

Les exceptions

Parfois, le tréma ne sert pas du tout à disjoindre deux voyelles, mais il est la marque d’un nom propre (souvent germanique) dont provient le mot : angström (c’est une unité de longueur), günz (c’est une des grandes glaciations de l’ère quaternaire).

Remarques

À l’intérieur d’un mot, il arrive que la lettre h joue le même rôle qu’un tréma. Autrement dit, les voyelles de part et d’autre du h se prononcent séparément. Exemples : cahierahurissementprohibition.

Notez qu’on ne met jamais de i tréma après un e accent aigu : caféierabsentéismespontanéitéséismepléiade. Le tréma est inutile puisqu’on ne peut pas prononcer e accent aigu, i autrement que [ei].

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